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Sénégal : L’Etat va enquêter sur les violences urbaines de mars

Le gouvernement sénégalais a décidé la mise en place d’une « commission indépendante et impartiale » pour faire la lumière sur les émeutes et violences urbaines ayant secoué le pays début mars dernier, après la garde à vue pour troubles à l’ordre public du député et leader d’un parti de l’opposition, Ousmane Sonko.

« Le gouvernement du Sénégal annonce la mise sur pied d’une commission indépendante et impartiale pour rétablir toute la vérité, dans une dynamique de paix et d’apaisement, car la vérité pour que justice soit faite, est un élément qui conforte aussi l’Etat de droit et notre volonté de vivre en commun », a fait savoir, jeudi devant la presse, le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba.

« Cette commission qui est la meilleure façon de situer les responsabilités, sera ouverte pour plus de transparence et d’équité, à l’opposition et aux membres de la société civile », a-t-il souligné, notant que l’objectif est de « rétablir la vérité et situer les responsabilités afin de permettre à l’Etat de tirer toutes les conséquences de droit sur les événements douloureux ayant occasionné plusieurs morts, de nombreux blessés et plusieurs dégâts matériels ».

Selon le ministre des Forces armées, il importe pour le gouvernement, à travers cette démarche, d’ »éclairer de manière objective, l’opinion nationale et internationale sur ces violences inédites qui ont secoué le Sénégal et dont l’entière responsabilité est imputée, selon des rumeurs entendues, à l’Etat ».

Revenant sur la chronologie des faits, il a rappelé que ces violences ont été provoquées par l’interpellation du leader de la formation de l’opposition « les Pastef », Ousmane Sonko accusé de viol et de menace de mort par une jeune sénégalaise.

Au sujet des dégâts engendrés pendant les violentes manifestations, M. Sidiki qui présentait un mémorandum du gouvernement sur les évènements de février-mars 2021, a fait état de 12 morts, de centaines de blessés et du saccage de centaines d’édifices publics et privés.

(MAP)

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