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Dbeibeh: La Libye ne sera pas un pays de réinstallation pour les migrants irréguliers

Le chef du gouvernement d’union nationale en Libye, Abdulhamid Dbeibeh, a déclaré que son pays ne sera pas un pays d’installation pour les migrants irréguliers, appelant à la fois à un traitement humain avec eux et à la coordination avec la Tunisie pour les renvoyer dans leur pays d’origine.

Ces propos de Dbeibeh ont été tenus lors d’une réunion avec des responsables libyens pour suivre la situation sécuritaire à la frontière tuniso-libyenne, selon un communiqué de la plateforme (officielle) « Notre gouvernement ».

La réunion s’est déroulée en présence du ministre de l’Intérieur Imad Trabelsi, du sous-secrétaire du ministère des Affaires étrangères Muhammad Zaidan, du chef d’état-major des gardes-frontières, du commandant de la 19e brigade et du directeur du département des Affaires étrangères du Conseil des ministres.

Dbeibeh a souligné que « la Libye ne sera pas un pays de réinstallation pour les migrants, soulignant la nécessité d’unir les efforts nationaux vers le règlement du dossier migratoire dans tous les détails qui s’y rapportent ».

Plus tôt jeudi, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et l’Organisation internationale pour les migrations a appelé à une solution urgente pour les migrants en situation irrégulière bloqués à la frontière tuniso-libyenne.

Dans une déclaration conjointe, les deux organisations ont exprimé leur inquiétude quant à la sécurité de centaines de migrants irréguliers et de réfugiés bloqués dans des circonstances difficiles.

Le communiqué a, par ailleurs, indiqué que les gardes-frontières ont fait une présentation sur les conditions générales aux frontières et les mesures prises par le ministère de l’Intérieur pour faire face aux migrants.

Dbeibeh a également appelé les gardes-frontières ainsi que la 19e brigade de traiter humainement les migrants et de subvenir à leurs besoins, avec un engagement à ne pas les laisser s’infiltrer dans le territoire libyen.

La même source a souligné que « Dbeibeh a demandé la formation d’une équipe de travail entre le ministère de l’Intérieur et des Affaires étrangères et la présidence de l’état-major général pour coordonner le travail et assurer son succès ».

Dans le même ordre d’idées, le ministre tunisien de l’Intérieur, Kamel Feki, a annoncé mercredi que son pays s’efforçait d’offrir toutes les conditions de soins de santé aux migrants en situation irrégulière, mais « sans s’impliquer dans le processus d’accueil dans les camps ni dans leur réinstallation dans le pays.

Feki a déclaré lors d’une séance parlementaire « que son pays ne s’impliquera pas dans la question de l’acceptation des migrants irréguliers dans les camps, et ne tombera pas dans ce piège ».

Au cours des deux dernières semaines, plusieurs migrants africains en situation irrégulière ont subi des conditions humanitaires difficiles à la frontière tuniso-libyenne, après avoir été expulsés de chez eux suite à des affrontements avec des citoyens tunisiens dans le gouvernorat de Sfax (sud) provoqués par l’implication de migrants originaires d’Afrique subsaharienne, impliqués dans le meurtre d’un jeune tunisien.

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