Mineurs en errance, comment cerner un phénomène complexe
Axé sur le thème « Mineurs en errance, comment cerner un phénomène complexe ? », cet atelier a été organisé sous la houlette de Najat MJID, experte indépendante des droits de l’enfant auprès des Nations Unies et fondatrice de l’association « Bayti » pour les enfants de la rue.
Le nombre d’enfants réfugiés et migrants se déplaçant seuls a atteint un niveau historique dans le monde. Au moins 300 000 enfants non accompagnés et séparés ont été enregistrés dans environ 80 pays entre 2015 et 2016. Un chiffre qui a quintuplé en cinq ans.
Contrairement aux idées reçues, la majorité des enfants qui se déplacent d’un Etat à l’autre n’a pas pour objectif de quitter le continent, mais de vivre dans un pays voisin. Dans sept cas sur dix, leur départ serait lié à des violences ou des conflits.
Dans ce contexte et avec autant d’enjeux, comment les médias africains peuvent-ils contribuer à mieux cerner le phénomène de la migration des mineurs et le faire connaître, dans le sens de le prévenir ?
C’est sur cette question que les Panafricaines ont réfléchi ensemble. Elles ont par la suite identifié plusieurs champs d’action, notamment la mise en place d’une charte éthique dans le traitement de la question de la migration des enfants dans la presse et la mise en oeuvre d’un travail de déconstruction des clichés sur les migrants.
